Cinquième jour : Sydney ==> Darwin

Debout 6h00 du matin, ça va, pas trop dur. Le soleil se lève doucement et éclaire la City face à la baie vitrée, très joli, on aurait dû se lever plus tôt tous les jours ! Pas de regret, aujourd’hui, direction l’aéroport terminal « domestic » pour prendre un avion en direction du nord-nord-ouest, à Darwin.

Petit déjeuner dans la salle commune de l’hôtel, copieux, petite rigolade sur les mœurs chinoises (un homme, 4 femmes, il indique la table où s’asseoir, court prendre à manger pendant que les femmes s’installent, il revient avec une assiette pleine, pour lui. S’asseoit où une des femmes a posé son sac, pose le sac sur une autre chaise, où il y a déjà un sac. Mesdames vont chercher à manger, il manque une cuillère à monsieur, il la prend à sa voisine pendant qu’elle se sert au bar, et lui indique ensuite qu’elle n’a pas de cuillère ! On attend le moment où il aura fini, se lèvera, et fera mine d’être pressé…)
Check-out, on paie quand même ce petit déjeuner.

Les bagages sont prêts, descente dans le métro, 2 tickets pour l’aéroport, il est 7h35, on est large. 3 petites stations, une correspondance très bien indiquée et on est arrivés.

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Des bornes automatiques très bien faites permettent d’imprimer les cartes d’embarquement, on met même ses bagages tout seul sur le tapis pour qu’ils partent en soute. Enfin presque parce que là, la borne nous dit qu’elle n’arrive pas à lire l’étiquette sur les valises… Quelle étiquette ??? Une hôtesse vient nous sauver et nous refait nos cartes d’embarquement AVEC une étiquette. On envoie donc ensuite nos bagages en soute puis passage des portillons, rayons X et leurs amis. Tiens, ils aiment bien le sac de Cécile, ils le repassent dans la machine… Ça sent pas bon mais comme on n’a rien à se reprocher, on pourra leur montrer que ce qu’ils prennent peut-être pour des doses de drogue ne sont que des pots de confiture… Bon, ouverture du sac par monsieur le douanier, très agréable. Il reste également très agréable quand il sort le petit couteau bien pointu offert par papa Cécile et nous explique que ça va pas être possible !
Cécile a le droit de faire demi-tour, et d’enregistrer un bagage supplémentaire (son sac à dos) avec un joli petit couteau à l’intérieur et tout le reste (y compris les restes de brésilien de la veille dans un grand sac plastique, parce que si c’est écrasé dans la soute, ça va pas être marrant). Bref, un supplément de 40$ plus tard, on attend dans la salle d’embarquement.

À noter pour plus tard : les couteaux, c’est dans la valise.

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Vol prévu à 10h00, il est 9h00, on est large. D’autant que notre avion, un Boeing 737 (autant dire une fourmi), ne nous prend qu’à 10h30, décollage effectif à 11h15, on a pas mal attendu sur la piste.

Au bout d’une vingtaine de minutes on survole déjà le désert. Le paysage est splendide, aride, certes, mais splendide. La terre est rouge, semble plate, il doit y avoir des broussailles, très espacées, et de nombreuses routes de terre qui tracent tout droit, elles se croisent un peu partout. Les couleurs changement parfois pour un jaune sable, des tâches parfois, ne me demandez pas de quoi, des points d’eau peut-être aussi, sûrement pour du bétail (mais elles mangent quoi les vaches ici, du sable ?). On n’aperçoit à peu près aucune ville pendant plusieurs heures (le vol dure 4h30).

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Le ciel est bien dégagé, très peu de nuages flottent au-dessous de nous, il doit faire une température terrible au sol alors qu’à l’extérieur de l’avion, à 8500m d’altitude, il fait paraît-il -26° !

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Enfin arrivés à Darwin! Une chaleur lourde nous assomme (33°) mais nous avons de la chance, il ne pleut plus. Comment rejoindre notre hôtel ? En bus, en taxi ? On trouve finalement une sorte de navette où il ne reste que 2 places. La dame de devant nous explique qu’il va bien au Quality Frontier Hotel et elle nous laisse sa place. Une australienne de plus à nous montrer qu’ils sont agréables et serviables.

La navette nous arrête devant l’hôtel où on s’empresse de prendre une douche. On part ensuite découvrir un peu la ville à pied.
Il y très peu de passants. C’est beaucoup moins glorieux qu’à Sydney et on croise enfin des aborigènes. Il y a UNE rue commerçante à Darwin, enfin une vraiment commerçante, les autres sont plus pour les habitations. On passe devant beaucoup de garages, concessionnaires, locations de voitures etc. Ils ont l’air d’aimer les voitures ici. Pourtant, pas grand monde dans les rues, des places de parking libres partout, peu de circulation, évidemment pas de bouchon, étrange. Ils ont l’air d’aimer particulièrement les voitures musclées, les moteurs ronronnent aux feux. On voit pas mal de véhicules 4×4 et de sortes de pickups rase bitume bien nerveux.

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Arrivés au bout de la rue principale, on oblique vers la promenade du bord de mer, l’ « esplanade ». Toujours pas un chat. Il faut dire qu’il est environ 16h, et que la chaleur, elle, est bien présente. Un petit chemin descend au travers d’une mini-jungle jusqu’à la plage, petite, pleine de gros cailloux. Après le Pacifique, c’est un petit bout de l’océan Indien cette fois. En face c’est encore l’Australie, la côte qui mène au Sud vers Broome puis Perth. Il y a des plateformes de forage, ils ont du pétrole ici ?

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La balade se prolonge en un large espace de verdure fait d’un drôle de gazon « à poils longs ». Quelques oiseaux nouveaux pour nous, des sortes de mouettes à longue pattes et des ibis à long cou mais petit bec. Toujours aussi peu de monde, quelques joggeuses qui marchent, comme à Sydney, un skateur qui a du mal, une famille aborigène, une impression de station balnéaire avant l’arrivée des touristes.

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Retour à l’hôtel pour tester la piscine. Oui, il y a une piscine ! Passage par la chambre pour se changer et en route pour le sous-sol où quelques panneaux nous guident derrière l’hôtel jusqu’à une petite piscine extérieure d’environ 15m sur 5m, qui est comme vous l’imaginez… Totalement déserte ! Il y a un piège… Une main dans l’eau pour vérifier la température, ça à l’air agréable. Un pied, pas de problème, les genoux, oh mais c’est plutôt chaud, les fesses, ah oui, c’est vraiment chaud, et hop dans l’eau qui doit être à 27 ou 28° ! C’est sympa les tropiques ! On passe donc une petite heure à barboter, tout seuls. Ah oui, j’oubliais, c’est de l’eau salée.

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Le 7ème étage de l’hôtel est occupé par un restaurant panoramique qui offre une superbe vue sur la ville, une douche et on y va.
La serveuse nous prévient que c’est 35$ par personne. On doit vraiment faire pitié. Effectivement, vue imprenable sur la ville. Sauf qu’il fait déjà nuit, et qu’on ne voit absolument rien ! On fait demi-tour et en route pour le Woolworth (supermarché) pour acheter un dessert, on va manger nos restes d’hier, vous vous souvenez, le brésilien. En plus on a juste une bouteille de 33cl d’eau et le safari qui commence demain matin recommande 2 à 3 litres d’eau par personne. Un bidon de 4 litres, une bouteille d’1,5l, un fromage bleu de Tasmanie, un gros yaourt et on rentre.

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Le repas est vite expédié, on prépare nos sacs pour demain, il faudra être devant l’hôtel avant 7h, et qu’on ait laissé nos valises à la consigne de l’hôtel, pas de temps à perdre, dodo !

Voili, c’était notre cinquième journée aux antipodes, la preuve !

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