Huitième jour : Darwin – Litchfield park

La nuit a été plutôt meilleure que la veille malgré des matelas moins qualitatifs. On a pas mal entendu les cris des geckos et des dingos cette fois, et un orage s’était déclenché tard le soir, sans bruit les éclairs zébraient le ciel. Il a plu un peu aussi, le sol est humide. Petit déjeuner et en route pour Litchfield Park.
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Nous sommes parmi les premiers sur la route, tu m’étonnes à cette heure ! Le soleil se lève à peine, on aperçoit pas mal d’animaux le long des pistes, surtout des wallabies et des wallaroos (sortes de marsupial entre le wallabi plutôt petit et le kangourou, franchement grand). On dirait des lapins montes sur un drôle de grand corps. Ils nous regardent ou se sauvent, selon la distance qui les sépare de la route. On aperçoit également un dingo, c’est clairement un chien sauvage.

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Soudain le guide freine brusquement et fait demi-tour avant de se garer… Il doit y avoir un animal mais on ne voit rien et le guide ne dit rien. On descend du camion, le guide pénètre dans la forêt et attrape à la volée, accroché au tronc d’un palmier, un gros lézard à collerette orange ! Manifestement cela ne lui plait pas vraiment mais il reste calme, déploie sa crête par moments, ouvre la gueule. Le guide nous raconte une légende aborigène sur ce lézard et le repose sur son arbre avant de repartir. Seuls, nous n’aurions jamais vu ce lézard.

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Passage par un espace dédié aux termites. On n’en a pas encore parlé mais le long des routes depuis le début de ce périple, on voit sans cesse des termitières plus ou moins grandes, de couleurs variables, souvent en rapport avec le sol. En fait, il y en a plus que des taupinières chez nous. Les plus grandes que nous ayons vues devaient atteindre les 3 ou 4 mètres de haut mais la plupart font entre 1 et 2 mètres. Ce qui est déjà pas mal. On découvre une termitière d’environ 6 mètres de haut et une autre qui aurait plus de 70 ans. Le guide nous explique que celles-ci sont en fait fabriquées à partir de la salive et des excréments des termites, qu’elles s’élèvent d’environ 10cm par an et que les fourmis sont leurs plus grandes ennemies. En effet ces dernières tentent d’investir les termitières pour y vivre. Les termites soldats défendent le château en crachant sur les intruses une sécrétion que les fourmis détestent.

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On découvre aussi des termites « magnétiques ». En fait elles n’ont rien de magnétiques mais elles construisent des termitières qui ont la forme d’une plaque verticale dont l’axe est toujours le même : nord-est / sud-ouest. C’est la meilleure orientation pour gérer la chaleur au sein de la termitière. Ce qui est impressionnant c’est lorsqu’on découvre un champ entier de ces termitières, toutes orientées dans le même sens, on dirait Carnac !

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Encore un peu de route et nous arrivons à XXXXXXXX où nous découvrons pas mal de wallabies nains dans les rochers menant à une rivière au fond d’une gorge. Un petit chemin nous mène à une cascade qui se jette dans un petit bassin transparent. C’est la première baignade de la journée, le soleil est déjà fort, nous nous jetons dans l’eau pour nous rafraîchir. Les parois de la cascades sont très glissantes, pas moyen d’y monter cette fois ! Pas grave, Benoit en est quitte pour visiter les abysses, peut-être une petite dizaine de mètres.

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Le chemin de sortie de la gorge nous fait passer au travers d’une petite forêt où on découvre des chauve-souris d’environ 30cm, toutes noires et très agitées accrochées la tête en bas dans les palmiers. Une belle araignée, une seconde, un gros lézard qui bronze sur un caillou, la queue dans l’eau… Toute une faune vit là autour.

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Nous partons ensuite pour XXXXXXX où ce sont cette fois une succession de petits bassins, chauffés par le soleil, qui nous attendent. Quelques touristes aussi mais bon, on ne peut pas être seuls partout et il est maintenant 10h passées, on n’est plus les premiers. Certains se relaxent les fesses dans l’eau, d’autres plongent ou explorent les fonds des bassins les plus profonds (pas plus de 4 mètres). Deuxième baignade, photos et en route pour le repas, pas très loin.

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Quelques hotdogs plus tard, on se dirige vers notre troisième et dernière baignade de la journée, un grand bassin avec deux chutes d’eau dont une a creusé une mini piscine d’à peine 1,5 mètre de diamètre et de 2,5 mètres de profondeur à 3 mètres au-dessus de l’eau du bassin. Cette piscine est surchauffée, et complètement invisible du bord, encore un endroit paradisiaque, improbable. Un troupeau de personnes âgées prend d’assaut le bassin, il est temps de se retirer. Quelques photos et hop, on décolle.

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Cette fois c’est le retour vers Darwin qui commence, le tour est fini. Photo des 4 touristes qui restaient ce dernier jour et chacun est raccompagné à son hôtel. Il est 17h30, demain on décolle à 14h35, il faut préparer les valises. On fait une lessive dans la laverie de l’hôtel, un tour au Woolworth (supermarché) pour trouver de quoi manger ce soir et demain matin et on rentre.

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Ces trois jours auront été éprouvant par la chaleur et les horaires mais c’est une découverte époustouflante de la zone Nord de l’Australie. Notre guide était vraiment bon et a su nous indiquer les espèces d’arbres, les araignées, les wallabies, les histoires du coin, et cela sans paraître en mode récitation automatique, c’était vraiment appréciable. La conduite sur les pistes en gravier est un art qu’il maîtrisait, s’y aventurer seul sans expérience c’est prendre au moins 3 fois plus de temps. La fin octobre est la fin de la saison sèche et le tout début de la saison des pluies. Il n’y a donc que très peu d’eau partout. Il faut revenir en avril/mai pour revoir ces endroits inondés pour la plupart.

Voili, c’était notre huitième journée aux antipodes, la preuve !

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