C’est le grand jour, c’est le jour de l’Australie, c’est le jour de la découverte d’Uluru ! (Anciennement appelé Ayer’s Rock, vous savez, le gros rocher rouge au milieu de nulle part…)
Un long voyage d’à peu près 450km nous attend pour l’atteindre alors debout à… 4h45, le bus sera là à 6h00 et comme d’habitude, il faut préparer les valises à laisser à l’hôtel, les sacs à emmener etc.
Le camion/car arrive et on découvre que notre chauffeur/guide est un français, bon, tant pis. On monte dans le camion, il semble y avoir des français au fond. Et peut-être devant aussi. Pas grave. Ah, le guide traduit en français… Ok, mauvaise pioche, c’est un tour officiellement traduit en français. D’un autre côté, le guide nous explique qu’il a une formation d’anthropologue : il est excusé. Le groupe est plus nombreux cette fois, on doit être presque 20, et la moyenne d’âge est supérieure au notre.
Sur le chemin on s’arrête dans une ferme de chameaux, en fait surtout des dromadaires, on peut faire un tour de 5 minutes si on le souhaite, moyennant finances, a priori personne du groupe n’en fait. On croise nos anciens compagnons allemands lors de cet arrêt, ils sont sur un autre tour mais comme il n’y a à peu près rien entre Alice Springs et Uluru, tout le monde s’arrête ici. Quelques oiseaux dans des cages, des galahs, sortes de cacatoès gris à tête rouge, comme ceux qui volent en liberté au-dessus de nous. Un dingo en laisse qui réclame des caresses, on repart. À l’arrêt pipi suivant on prend un vieil aborigène en stop car il est en panne et va à Uluru.
Aujourd’hui, on vole vers Alice Springs, au cœur du centre rouge de l’Australie, en plein « Outback ». L’hôtel à Darwin disposait de machines à laver et de séchoirs, on les a fait tourner hier soir, pendant les dernières courses, c’était important !
Levés vers 8h00, il faut quitter la chambre à 10h00, on est large. Les valises sont presque prêtes, le couteau au fond, un peu à boire, un peu à grignoter, tout va bien. On a commandé un « airport shuttle » pour 13h00, l’avion est à 14h35, tout roule. On reste dans un salon de l’hôtel pour bénéficier d’une petite heure de wifi, histoire de mettre à jour les derniers événements, le safari dans les parcs de Kakadu et Litchfield, que vous avez déjà dû lire.
La navette arrive pile à l’heure et nous amène à l’aéroport sans délai. Carte d’embarquement, enregistrement des bagages, passage au détecteur de couteaux, on est clean. Arrivés dans la zone d’attente de l’avion, on croise une des allemandes qu’on avait abandonnées au deuxième jour du safari, elle va aussi à Alice Springs avec son policier de collègue, on prend le même vol. On aperçoit aussi le banquier qui va lui aussi prendre le même avion que nous, décidément, Darwin c’est petit 🙂
La nuit a été plutôt meilleure que la veille malgré des matelas moins qualitatifs. On a pas mal entendu les cris des geckos et des dingos cette fois, et un orage s’était déclenché tard le soir, sans bruit les éclairs zébraient le ciel. Il a plu un peu aussi, le sol est humide. Petit déjeuner et en route pour Litchfield Park. Continuer la lecture de Huitième jour : Darwin – Litchfield park→
Reveillés par le guide par un « hi guys » devant chaque tente, on se précipite à la douche puis le groupe prend le déjeuner ensemble. Il nous indique ce que l’on va voir aujourd’hui. Cécile a un gros mal de tête car la nuit a été courte et agitée.
On monte dans le 4×4 avec air conditionné et en route pour deux sites de chutes d’eau : Twin Falls et Jim Jim Falls. On accède à la première avec un passage en bateau puis une courte marche vers une plage de sable. La chute d’eau est à sec mais la gorge est superbe. Pas de baignade car c’est une zone à crocodiles. Dieu sait que l’on aimerait pourtant se baigner car la chaleur, à 9h00 du matin est déjà difficile à supporter !
Réveil à 5h00, ce matin on vient nous chercher à l’hôtel pour démarrer un périple de 3 jours dans le parc national de Kakadu (on ne rit pas).
On est prêt à 6h, le départ est à 6h55, on est large.
Valises déposées à la consigne, le camion 4×4 arrive pile à l’heure, aujourd’hui nous serons 7 touristes et un guide, ça va. Un couple d’allemands, une allemande, une autre, et un suisse francophone (banquier :-).
Après environ une heure de route, premier arrêt au bord d’un billabong pour rencontrer des aborigènes. Aïe. Un peu d’attente, on photographie des oiseaux, des fourmis vertes, énormes, une belle araignée, des grenouilles vertes arboricoles, toutes petites. Un homme (aborigène) arrive et nous accueille en nous crachant de l’eau sur la tête. Ça commence bien. Il paraît que ça porte bonheur, tu parles, il se fout de la gueule des touristes !
Il nous entraîne sur un petit sentier dans la forêt et nous explique les différentes utilisations des arbres qu’on rencontre. En fait, tout peut servir comme médicament, mais pas n’importe comment, certaines plantes sont tantôt toxiques, tantôt curatives.
Debout 6h00 du matin, ça va, pas trop dur. Le soleil se lève doucement et éclaire la City face à la baie vitrée, très joli, on aurait dû se lever plus tôt tous les jours ! Pas de regret, aujourd’hui, direction l’aéroport terminal « domestic » pour prendre un avion en direction du nord-nord-ouest, à Darwin.
Petit déjeuner dans la salle commune de l’hôtel, copieux, petite rigolade sur les mœurs chinoises (un homme, 4 femmes, il indique la table où s’asseoir, court prendre à manger pendant que les femmes s’installent, il revient avec une assiette pleine, pour lui. S’asseoit où une des femmes a posé son sac, pose le sac sur une autre chaise, où il y a déjà un sac. Mesdames vont chercher à manger, il manque une cuillère à monsieur, il la prend à sa voisine pendant qu’elle se sert au bar, et lui indique ensuite qu’elle n’a pas de cuillère ! On attend le moment où il aura fini, se lèvera, et fera mine d’être pressé…)
Check-out, on paie quand même ce petit déjeuner.
Les bagages sont prêts, descente dans le métro, 2 tickets pour l’aéroport, il est 7h35, on est large. 3 petites stations, une correspondance très bien indiquée et on est arrivés.
Après une première nuit vraiment complète et reposante, on décide de tester le petit déjeuner servi par l’hôtel. Tout est à volonté, céréales, œufs brouillés, bacon, saucisse, pâtisseries, thé, jus de fruit, confitures et un truc que les Australiens adorent, le « Vegemite ». Comme on connait déjà tout le reste, on ne vous parlera que de ce truc à étaler sur les tartines, comme du nutella. Je vous vois déjà l’eau la bouche, tant pis pour vous ! Ce « Nutella » ressemble un peu à de la sauce soja hyper condensée, mais c’est pour pouvoir s’étaler facilement, parce qu’au niveau du goût, on est plus près du bouillon cub’… Que dire ?… Heureusement, on a juste goûté du bout des lèvres.
Après s’être lavé les dents, nous sommes partis en direction de la poste du quartier que la réceptionniste de l’hôtel nous avait indiquée. Elle est effectivement un peu planquée au pied d’immeubles, derrière un marché de plats à emporter. On se dépêche pour y arriver avant midi, il est 11h, on est large. Bon, elle est fermée le samedi, pas de bol.
Aujourd’hui, nous avons prévu d’aller à Bondi Beach. Au tour de Cécile de démarrer la journée avec un mal de tête.
On se fait un petit déjeuner français dans la chambre : pain, confiture, thé (vous vous souvenez, on a fait des emplettes la veille).
Réveil vers 7 heures, il a l’air de faire beau derrière les rideaux, le chant des oiseaux ne nous est pas familier : des sortes de cris, des « glou-glous », on se croirait dans un documentaire animalier ! Un coup d’oeil confirme déjà la vue qu’on imaginait la veille.
Une petite migraine pour Benoit, 2 heures de sommeil supplémentaire et on sort de la chambre vers 10 heures, direction le quartier des Rocks, autour de l’opéra, c’est la zone des premiers colons, on y trouve donc quelques vieilles bâtisses, un port, des commerces et restaurants, on va voir.
On choisit de passer à travers The Domain (un parc public). Très anglais : des collégiens en uniformes, classes unisexes, jouent au foot sur des pelouses impeccables. Mais pas très anglais quand même ces arbres (palmiers, eucalyptus et autres plantes tropicales). Pas très anglais non plus cet oiseau ! Ni ses copains d’ailleurs…
Il y en a plein partout, ils nichent dans les palmiers et se promènent dans l’herbe comme de vulgaires pigeons.
On enchaine avec le Royal Botanic Garden, en direction du nord, vers les quais. On commence à apercevoir la baie, une des plus belle du monde selon certains, et elle est effectivement plutôt jolie.
Beaucoup de végétation, arbre, buissons, cela apporte des odeurs nouvelles, des formes différentes de ce qu’on voit d’habitude en France quand soudain !… À travers cette végétation apparaissent les formes si particulières du toit de l’Opéra de Sydney.
Nous sommes surpris de découvrir que ce fameux toit n’est pas lisse, mais en carrelage ! Les formes sont très souples, très naturelles. De près c’est un gigantesque coquillage biscornu, de loin c’est un énorme bateau amarré.
Les festivités pour son quarantième anniversaire sont en préparation et là, c’est le drame ! Un énorme bateau de croisière vient se garer dans le port juste derrière. C’est le syndrôme de Venise, quand il y a un truc joli à voir, les bateaux de croisières (qu’ils aillent tous rejoindre le Concordia) se débrouillent toujours pour se garer à côté et gacher le paysage, en plus de boucher la vue.
Bref, on continue vers les Rocks (le ventre toujours vide). On suit les quais jusqu’au pied de Harbour Bridge. Quelques restaurants, tarif touristique, des jet boats, pour aller se faire des sensations, des bateaux pour observer les baleines…
Jusqu’à présent la ville a été super propre, pas de papier par terre, les voitures ne puent pas (peut-être parce qu’elles roulent à gauche ?), peu de bruit, pas de sirène de police, pas de police d’ailleurs, pas de mendiant, c’est louche.
On s’arrête finalement sur Argyle street pour manger dans un restaurant… Belge. Pas fait exprès. Pourtant dieu sait qu’on en a croisés des odeurs de cuisine asiatique ! Ce ne sera pas pour aujourd’hui. On repart vers le Harbour Bridge en passant par un petit centre commercial qui propose plein de produits réalisés par des aborigènes, ou y ressemblant. Il y a quand même pas mal de choses « made in Australia » contrairement à ce qu’on trouve aux pieds de la Tour Eiffel. Une galerie présente des oeuvres aborigènes à des prix prohibitifs mais cela permet de voir des choses quand même. En cherchant un chapeau pour Benoit, Cécile en trouve un à son goût, étudié pour l’Outback, il apparaitra surement sur les prochaines photos. On découvre à l’occasion que le chapeau typique australien est en feutre, mais on en trouve surtout en peau de kangourou (made in Australia of course).
On décide de rentrer à l’hôtel en passant cette fois par la City, au milieu des buildings que l’on voit de notre chambre.
Là, changement d’ambiance marqué, on retrouve ce qu’on connait mieux : trafic, bruit de voitures, gaz, trottoirs moins propres, gens pressés, mendiants etc.
Une différence tout de même, la taille des buildings qui sans être les plus hauts du monde, sont quand même largement au-dessus de ce qu’on trouve dans Paris. Rues commerçantes, bus, attaché-cases, il est 17h, c’est la sortie des bureaux. C’est cool les horaires à Sydney !
On passe par une sorte de passage parisien qui au vu des ferronneries au plafond a du avoir un premier objectif différent.
On se retrouve dans une large rue commerçante piétonne. Direction Hyde Park (oui, ils en ont un ici aussi) où on se pose à côté d’une zone réservée à la fête des noodles (préparation chinoise à base de pâtes). On termine note boisson à l’aloe vera aux pieds Saint Marys Cathedral.
Fatigués, on rentre directement à l’hôtel. Enfin presque puisqu’on trouve un supermarché dans lequel on fait nos emplettes pour le repas du soir et surtout le petit déjeûner du lendemain.
Voili, c’était notre première journée aux antipodes, la preuve !
Si vous avez des questions ou des infos, n’hésitez pas à nous les mettre dans les commentaires.
Très fatigués de notre vol (environ 21 heures + 2h30 d’escale), nous arrivons enfin à la reception de lhôtel Mercure de Potts Point.
Le premier bon point est qu’il est juste en face de la sortie du train.
On ne comprend qu’à peine ce que nous dit le réceptionniste, qui nous apporte déjà du courrier (du contact australien de l’agence de voyage). Nous avons la chambre 404 ! Va-t’on la trouver ? 😉
Après l’ouverture de la porte, bonne surprise, une chambre propre, moderne, avec une superbe vue sur la City avec la tour Westfield (la plus haute de Sydney), et jusqu’au Harbour Bridge, Opéra compris.